A la découverte de Pushkar, ville sainte et lac sacré




Direction la ville sainte de Pushkar, au Rajasthan

Après des villes plus grandes, plus fourmillantes et trépidantes en Inde du Nord, changement d’atmosphère en arrivant à Pushkar : entourée de collines arides et de désert, cette petite ville paisible s’étire sur les rives du lac du même nom.


Le temple Brahma, haut lieu de pèlerinage pour les hindouistes

Pushkar signifie en hindi « lotus bleu » : à son origine, la légende raconte que les dieux lâchèrent un cygne portant un lotus dans son bec, qu’il devait laisser tomber à l’endroit où Brahma devrait procéder à un rituel hindou. C’est justement à Pushkar que le lotus est tombé, créant le lac.

C’est l’un des rares lieux en Inde où l’on trouve un temple dédié à Brahma, Dieu créateur de l’univers, et c’est devenu un haut lieu de pèlerinage pour les hindouistes et la communauté sikh. Le temple Brahma sera donc un incontournable de votre visite de la ville, tout comme le temple Shri Rama Vaikuntha consacré à Vishnu, à la façade richement décorée d’innombrables statues.

Tout comme Varanasi, la mythique Bénarès, la ville sacrée de Pushkar est célèbre pour ses innombrables temples (plus de 400 !) au bord du lac, et pour ses 52 ghats qui descendent dans les eaux sacrées. C’est par ces séries de marches que les pèlerins accèdent au lac Pushkar Sarovar pour se baigner et réaliser leurs rituels afin de se purifier et libérer leurs âmes de leurs péchés. Et également déposer leurs offrandes, qui attirent en retour de nombreux pigeons ainsi que les vaches qui déambulent librement…

A Pushkar, l’une des plus grandes foires au chameaux du monde

La ville est particulièrement fréquentée en octobre-novembre, pendant « Kartik Poornima », au moment où se tient un événement annuel, la foire de Pushkar consacrée aux chameaux et au bétail. C’est l’une des plus grandes foires aux chameaux du monde, fréquentée par les éleveurs de tout le pays qui se réunissent pour vendre et échanger leurs animaux, ainsi que des buffles et chevaux.

Entre 10 000 et 20 000 bêtes y sont échangées ou vendues, après avoir été présentées parées de leurs plus beaux atours : colliers de fleurs, bijoux, pompons multicolores…

La foire Pushkar Mela prend des allures de festivals avec de nombreuses activités complémentaires au commerce de chameaux : des compétitions de danses et de musiques traditionnelles, des courses de chameaux, mais aussi d’autres animations : charmeurs de serpents, match de cricket d’exhibition, ou concours tels que le « matka phod« , la « moustache la plus longue » pour récompenser la plus belle moustache parmi les chameliers arborant fièrement le résultat de longs mois d’entretien !

Se laisser porter par l’atmosphère de Pushkar

Cette foire de renommée mondiale qui se tient en novembre attire des milliers de personnes, y assister est une opportunité unique de vivre une expérience culturelle vous permettant de découvrir une tradition ancrée dans la vie des habitants de la région.

C’est aussi un temps fort pour les pèlerins qui se pressent en nombre dans la petite ville et sur les ghats, pour procéder à des bains dans les eaux sacrées.
L’occasion de scènes hautes en couleurs : les murs blancs des bâtiments longeant le lac tranchant avec les saris et turbans aux couleurs vives des Indiens qui se pressent sur les ghats. Et l’occasion d’être témoin de la ferveur et la spiritualité qui se dégage du lieu.

Alors profitez-en pour faire un tour du lac et vous laisser porter par cette atmosphère …

📸 © Andrey Stekachev – Flickr

Concrétiser un rêve face au Kilimandjaro …




Lorsqu’on rêve d’une scène de safari emblématique et qu’elle se réalise …

Après le lancement de notre nouvelle destination, le Kenya, retour sur le souvenir de voyage de notre conseillère Sophie, partie récemment dans ce pays…


Une scène emblématique dans le parc d’Amboseli…

« C’était pour moi une première expérience, la découverte du Kenya mais aussi la découverte du voyage safari.
L’image que j’en avais, c’étaient ces grandes plaines ponctuées d’acacias à la silhouette reconnaissable, et le soir, des couchers de soleil mémorables sur des paysages de savane. Et ça s’est révélé exactement comme ça, c’est le décor du Roi Lion !

Ce voyage de repérages était pour nous l’occasion de rencontrer nos partenaires locaux sur le terrain et de faire le tour des hébergements sélectionnés pour nos voyageurs. Nos journées étaient denses, avec des départs matinaux pour aller visiter des hôtels et lodges, mais sur la route, on en profitait pour faire des petits safaris et observer la faune des parcs ou réserves que nous traversions.

Ce que j’espérais vraiment, c’était de vivre une scène emblématique dans le parc national d’Amboseli : depuis ce parc kenyan situé à la frontière avec la Tanzanie, on a une vue imprenable sur le Mont Kilimandjaro, la plus haute montagne d’Afrique qui domine la région du haut de ses 5895 mètres.
Le parc abrite une faune très riche, girafes masaï, lions, zèbres, gnous, ainsi qu’une population de plus de 1600 éléphants.

Le Kilimandjaro sous les nuages

Ce jour-là, on avait fait une sortie bateau sur le lac Naivasha puis on a pris la route pour rejoindre le parc national d’Amboseli, après avoir fait un crochet par Nairobi.
En arrivant dans ce parc, mon rêve était de voir des éléphants avec en toile de fond, le Kilimandjaro que j’espérais voir découvert, ce qui n’est pas évident car nous y étions pendant la saison humide et les sommets sont généralement masqués par les nuages. On n’avait qu’une nuit sur place donc pour vivre ce moment, ça ne pouvait être que ce soir-là ou alors tôt le lendemain matin avant de repartir.

Or la journée avait été très longue et la nuit tombe tôt, vers 18h-18h30. Avec notre programme de visites, on allait arriver tard, juste avant le coucher du soleil. La probabilité était faible que tout se combine parfaitement, les nuages qui se dégagent, les éléphants qui passent, le Kilimandjaro visible…

Les éléphants vont bientôt traverser …

En arrivant ce soir-là, on a pu faire un petit bout de safari mais le ciel était tout couvert. C’est là que notre chauffeur-guide nous a donné cette indication surprenante : « les éléphants vont bientôt traverser, il faut attendre un peu avant 18H et si on commence à voir le sommet du Kilimandjaro se découvrir légèrement, alors vous allez pouvoir le voir. Si le ciel ne se dégage pas à ce moment-là, ce sera raté pour ce soir ». Donc grosse pression en espérant pouvoir vivre ce moment…

Et on a eu une chance incroyable ! Le ciel s’est dégagé petit à petit, on a commencé à voir les neiges éternelles du sommet, et au fur et à mesure, le Kilimandjaro nous est apparu !
Nous étions dans notre 4×4 sur la piste, avec le mont à droite, et un troupeau d’éléphants sur notre gauche, des adultes et de nombreux bébés, car nous étions là après la saison des naissances qui a lieu entre novembre et janvier.
Notre chauffeur-guide nous avait expliqué : pendant la journée, les éléphants sont du côté des marais et marécages présents dans le parc, et aux alentours de 18H, au coucher du soleil, ils ont l’habitude de traverser la route en direction du Kilimandjaro pour rejoindre des zones plus sèches où ils passent la nuit.

On a alors assisté à un spectacle magnifique : voir ce troupeau d’une vingtaine d’éléphants, adultes et bébés, traverser devant nous en une file et rejoindre l’autre côté, avec en décor les reliefs et sommets enneigés dégagés. Tout ça sous une très belle luminosité, avec les rayons du coucher du soleil sur les éléphants, le contraste avec les nuages sombres, le Kilimandjaro en toile de fond, la savane et les acacias.
Le temps s’est arrêté, la scène était grandiose, on a eu le sentiment d’être les témoins d’un moment parfait… ».

📌 Mes conseils spécial Kenya

Prévoyez dans votre séjour kenyan une étape au lac Naivasha, pour pouvoir faire une expérience bien différente de celle des safaris que vous ferez au Masai Mara et au parc Amboseli. La balade en bateau vous permet de changer de rythme, de découvrir d’autres paysages, d’observer les nombreuses espèces d’oiseaux ainsi que les hippopotames présents dans le lac et de rejoindre Crescent Island où vous pourrez faire l’expérience d’un safari à pied.

Et surtout, n’oubliez pas d’emporter une paire de jumelles, indispensable pour observer au mieux la faune depuis votre 4×4 !

📸 © Sophie – Terres Lointaines

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Invitation au voyage : le sultanat d’Oman …




Imaginez un pays où les montagnes imposantes rencontrent la mer, où les déserts de sable s’étendent à perte de vue, où les souks animés côtoient les mosquées décorées de somptueuses mosaïques. Bienvenue au Sultanat d’Oman, joyau préservé de la péninsule arabique !

Ce pays est une destination de voyage idéale pour les amoureux de la nature comme pour les amateurs de culture. Au-delà de l’incontournable Mascate, la capitale, on vous emmène découvrir 3 étapes omanaises, du nord au sud, qui vous donneront un aperçu de ce pays plein de contrastes.


📌 La péninsule de Musandam

A la pointe nord-est du sultanat d’Oman, la péninsule de Musandam offre une nature brute et des paysages exceptionnels, la végétation est rare et la roche omniprésente confère un aspect lunaire aux paysages arides.

Les montagnes dominent la région, les hautes falaises de roche calcaire viennent plonger à pic dans les eaux turquoises du golfe d’Oman. Des fjords spectaculaires s’enfoncent profondément dans les montagnes, on surnomme d’ailleurs cette région la « Norvège d’Arabie« .

La meilleure façon de découvrir les fjords est d’embarquer sur un dhow ou boutre, pour une croisière paisible au rythme de ces voiliers en bois traditionnels. Au cours de votre navigation, vous aurez sûrement la chance de voir des dauphins ; le site est idéal pour pratiquer la plongée en apnée et observer les poissons multicolores et tortues qui peuplent ces eaux…
Vous croiserez des villages de pêcheurs pittoresques, l’occasion d’avoir un aperçu de la vie locale et de rencontrer des habitants chaleureux et accueillants.

Votre itinéraire vous mènera jusqu’à Khasab, la principale ville de la région : située sur la côte, elle offre une vue panoramique sur le détroit d’Ormuz et est connue pour son imposant fort portugais du 17e siècle. Le pays compte en effet de très nombreuses fortifications, vestiges de l’époque de l’empire portugais.

📌 Le désert de Wahiba

Changement de paysages en rejoignant le désert de Wahiba : dunes à perte de vue dont certaines dépassent 100 mètres de haut, sable orangé fin comme de la soie, vous y croiserez des campements de bédouins nomades.

Pour profiter pleinement de la magie du désert, prévoyez de faire l’expérience d’une nuit en camp, l’occasion d’assister au coucher du soleil dans les dunes, puis à son lever. Moments de contemplation assurés !

Profitez-en pour faire une halte au nord des Wahiba Sands, au Wadi Bani Khalid, un des wadis les plus populaires du pays, ces grandes piscines naturelles aux eaux émeraudes où les locaux aiment se retrouver pour se rafraîchir entre amis ou en famille avec les enfants.

📌 Salalah et le Dhofar

Direction plein sud pour rejoindre la région du Dhofar : le dépaysement est au rendez-vous car c’est une ambiance tropicale qui vous accueille en arrivant à Salalah, capitale du gouvernorat du Dhofar, entre montagnes et eaux turquoises de l’océan indien.

La mousson annuelle, de juin à septembre, transforme la région en véritable oasis à la végétation luxuriante : cocotiers, bananiers ainsi que le trésor du Dhofar, l’arbre à encens, que l’on trouve uniquement dans cette région du monde. C’est d’ailleurs là qu’est née la mythique route de l’encens.
La tradition veut qu’on brûle l’encens matin et soir, des parfums qui vous suivront tout au long de votre périple omanais…

Le Dhofar regorge de richesses : l’impressionnante mosquée du Sultan Qaboos, le palais du Sultan, résidence de sa majesté, de nombreux sites archéologiques tels Al Balid ou les ruines de Sumhuram inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO.

L’autre trésor naturel, ce sont les plages magnifiques de la région, sable blanc immaculé tranchant avec les dégradés de bleus de la mer d’Arabie avec, parmi les plages les plus renommées, celles de Mughsayl et de Fazayah encadrées de formations rocheuses spectaculaires.

Oman, un nom évocateur de contrée lointaine, un pays authentique et préservé, encore confidentiel, qui a tout pour figurer sur votre liste de destinations à visiter !

📸 © Sultanat d’Oman

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Découvrir le Japon au printemps




Alors que notre mois de mai en France est riche en ponts (🤗) un autre pays est riche en festivités ce mois-ci : le Japon !

Tout démarre avec la Golden Week, une série de jours fériés les 3, 4 et 5 mai combinés à la fête nationale du 29 avril : c’est globalement LA semaine de vacances au Japon. Le pays se met alors en pause et c’est l’occasion pour les Japonais de prendre quelques rares jours de congés.
Pour nous voyageurs, il est préférable d’éviter cette période car les Japonais en profitent justement pour visiter leur pays et les sites touristiques les plus connus sont pris d’assaut.

Mais le printemps demeure bien sûr l’une des meilleures saisons pour découvrir le pays, et si vous projetez votre voyage au printemps 2024, ça pourra être l’occasion de vivre deux temps forts bien particuliers.

En mars-avril, célébrer Hanami, les cerisiers en fleurs

En mars-avril, vous aurez l’occasion d’assister à Hanami au moment de la floraison des sakura, les cerisiers japonais. Cet évènement très attendu annonce l’arrivée du printemps et est symbole de renouveau et de beauté éphémère.

C’est le moment où les fleurs s’épanouissent, recouvrant les cerisiers de pétales blanches et roses pâles, un spectacle beau et délicat que les Japonais adorent célébrer en se rendant dans les parcs pour les contempler durant leurs promenades, ou encore pour s’installer sous les cerisiers le temps d’un pique-nique dans une atmosphère joyeuse.
Une véritable tradition ancrée depuis des siècles, qui donne lieu à de nombreux festivals organisés dans tout le pays pour célébrer Hanami. Certaines villes mettent également des illuminations nocturnes en place pour mettre en valeur leurs cerisiers en fleurs.

Pour assister à ce spectacle aussi beau que fugace (il ne dure que quelques jours), c’est la nature qui définit le calendrier, dès mi-mars et variable en fonction des régions, la floraison démarrant d’abord dans le sud de l’archipel, au climat plus doux, pour progressivement remonter vers le nord.

Où voir la floraison des sakura, les cerisiers japonais

Si vous avez la chance de voyager au Japon à ce moment-là, certains lieux sont particulièrement conseillés :

A Tokyo, l’immense parc Ueno est l’un des endroits les plus populaires avec ses 1200 cerisiers, en particulier autour de son allée principale. Les berges de la rivière Meguro sont aussi un incontournable, les cerisiers bordent le canal créant une vue spectaculaire !

A Kyoto, le parc Maruyama est réputé pour son grand cerisier pleureur illuminé la nuit, créant une atmosphère magique. Des arbres qu’on retrouve au sanctuaire Heian-jingu (si vous avez vu le film Lost in Translation, l’une des séquences s’y déroule).

A Nara, le mont Yoshino concentre plus de 30 000 cerisiers, certains disent que c’est le meilleur endroit du Japon pour célébrer Hanami et contempler les sakura…

Le 15 mai, assister au festival Aoi Matsuri à Kyoto

Si vous préférez voyager en mai, après avoir laissé passer la Golden Week, c’est à un autre événement que vous pourrez assister à Kyoto, le 15 mai : le festival Aoi Matsuri.
Ce festival traditionnel est l’un des 3 plus importants de Kyoto, il redonne vie à l’époque impériale Heian, entre les 8e et 12e siècle, et rend hommage à deux sanctuaires Kamo.

Les origines du festival remontent aux rites pratiqués au 6e siècle pour apaiser les dieux et prier pour des récoltes abondantes. Depuis, la coutume est perpétuée de génération en génération.

Le Aoi Matsuri culmine avec le grand spectacle historique qui rassemble 500 participants revêtant les costumes traditionnels de l’époque Heian. La procession part du palais impérial de Kyoto, traverse la ville pour rejoindre le sanctuaire de Shimogamo puis se terminer au sanctuaire de Kamigamo, chaque étape étant associée à l’accomplissement de rites et offrandes.

Musique traditionnelle, hommes à cheval, somptueux kimonos, la procession est un véritable spectacle et la foule se presse sur le parcours pour venir admirer le cortège.

Qui serait tenté par la découverte du Japon au printemps ?

📸 © Patrick Vierthaler – Flickr

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