Destination la magie de l’Ouzbékistan…

4 minarets de Tchor Minor, avec coupoles turquoises




Destination la magie de l’Ouzbékistan, avec notre cliente Anne-Marie revenue fin mai de son voyage en petit groupe dans ce pays aux cités légendaires. Elle nous raconte ses souvenirs, tombée sous le charme des villes de Khiva et Boukhara


Le choix d’un circuit en Ouzbékistan en petit groupe

Après un premier voyage en autotour dans les Pouilles avec Terres Lointaines, nous avions choisi de partir en Ouzbékistan, avec la formule circuit en petit groupe qui nous convenait plus pour cette destination.
Samarcande, la Route de la Soie, … ce pays véhicule tout un imaginaire évocateur, dont je rêvais depuis longtemps…


Sous le charme de Khiva et ses remparts

Mon premier coup de cœur va à Khiva, c’était la première ville de notre circuit et l’effet de dépaysement et de surprise a été total en arrivant dans cette ville fortifiée abritant des constructions magnifiques.

Entre autres sites visités, nous avons pu voir la citadelle Kounya-Ark, le minaret Kalta Minor, et puis juste à côté l’ancienne médersa (ou madrassa) Mohammed Amin Khan, aujourd’hui transformée en hôtel de luxe, un bâtiment remarquable classé au patrimoine mondial de l’Unesco, une ancienne école coranique qui, à sa construction, était la plus grande d’Asie centrale. Un vrai choc de découvrir ce monument, et ses riches décorations de mosaïques bleues. Puis la mosquée Djouma et sa forêt de piliers de bois sculptés.
Il règne une atmosphère étonnante et c’est un émerveillement de contempler la beauté de tous ces monuments…

J’ai aimé Khiva car c’est une toute petite ville, préservée, à l’intérieur des remparts, et on peut facilement se promener à pied dans la vieille ville où nous logions.
D’ailleurs j’ai apprécié pouvoir m’y promener en fin de journée, déambuler dans les ruelles, sur les remparts, se laisser imprégner de la douce atmosphère, en toute sérénité, aucune insécurité ressentie mais au contraire, beaucoup d’échanges de sourires quand on croisait les habitants.

Nous n’étions pas les seuls touristes, beaucoup de locaux visitent le pays…

Ce qui m’a surpris pendant ce voyage, c’est qu’il y avait peu de touristes étrangers et que nous sommes souvent tombés sur des groupes de touristes locaux. Notre guide nous a expliqué que le gouvernement favorisait le tourisme de sa population, on a ainsi pu croiser des groupes de femmes en visites, des groupes d’enfants en voyages scolaires, c’était très plaisant.

Ce jour-là justement, on a croisé un groupe de femmes ouzbèkes qui visitaient Khiva. Elles sont venues à notre rencontre, très souriantes, nous demandant si on voulait bien faire des photos avec elles. C’était un joli moment d’échange qui m’a touchée, et ça a été très agréable de faire leur rencontre, toute en gentillesse et spontanéité.

L’atmosphère authentique de Boukhara et sa vieille ville

Mon deuxième coup de cœur va à Boukhara, une ville plus grande que Khiva, avec également une vieille ville et de nombreux monuments, mosquées, madrassas, et la possibilité de flâner et revenir le soir sur les sites visités. J’ai apprécié l’atmosphère authentique, paisible. On se croirait presque au temps des caravanes, il y a encore ces énormes coupoles où se tenaient les échanges de marchandises, et où des commerçants sont aujourd’hui installés.

Soirée découverte des traditions locales, entre préparation du plov et broderies ouzbèkes

Et puis on a eu l’occasion ce soir-là de faire une expérience originale, un cours de cuisine chez une famille boukhariote, où le maître de maison, un Ouzbek très jovial d’une soixantaine d’années, nous a appris à préparer le « plov ». C’est le plat traditionnel à base de bœuf, oignons, carottes jaunes, beaucoup d’épices et puis du riz, le tout cuit à l’étouffé dans une énorme marmite, au feu de bois.

Accueillis dans cette grande maison, notre hôte nous a expliqué qu’ils étaient une famille de brodeurs depuis plusieurs générations et pendant que le plov mijotait, il nous a expliqué son artisanat et nous en a fait découvrir toutes les richesses, en nous montrant les broderies décoratives réalisées de façon traditionnelle dans son atelier, des nappes, des tentures, toute une variété !

Puis nous sommes passés dans la magnifique salle à manger décorée de broderies, et nous avons dégusté le plov. Une soirée vraiment conviviale grâce à notre hôte qui parlait bien français, et on s’est régalés !

Et tout au long de notre voyage, l’hospitalité ouzbèke

A Samarcande, on a d’ailleurs été surpris de voir que beaucoup d’étudiants là-bas étudient le français ; beaucoup de commerçants le parlent même un peu. Une étudiante d’une vingtaine d’années est venue à nous, ravie de pouvoir parler avec nous, nous expliquer ses études, ses projets, elle nous a même invités à venir prendre le thé chez elle.
Encore un exemple de l’ouverture et l’hospitalité ouzbèke !

L’Ouzbékistan, entre émerveillement et surprises

C’est un voyage dont nous sommes rentrés enchantés : je suis allée en Ouzbékistan pour la beauté de ses monuments, et sur ce point, c’est un pays impressionnant et spectaculaire, qui offre un dépaysement complet par son architecture, la richesse ornementale et la profusion de décorations en céramiques.
Mais je ne savais pas à quoi m’attendre au niveau de l’état d’esprit de sa population, et ça a été une belle surprise : j’ai été touchée par l’accueil de ses habitants, chaleureux, curieux de nous rencontrer, d’échanger avec nous. Ce fut une magnifique découverte et de très bons moments dont nous garderons un magnifique souvenir !

© 📸 Anne-Marie Fourquet 

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