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Explorez les Îles Marquises, trésor caché de la Polynésie, à bord de l’Aranui




Si vous rêvez d’atolls, de dégradés de bleus à l’infini, de fonds sous-marins plein de vie, de découvrir un peuple et une culture d’une grande richesse, alors direction la Polynésie française ! Mais celle-ci a bien plus à vous faire découvrir … Alors larguez les amarres et embarquez pour une aventure inoubliable à la découverte de l’archipel des Marquises à bord du légendaire cargo, l’Aranui


L’Aranui, un cargo pas comme les autres

Après avoir atterri à Papeete, la capitale de la Polynésie française, à Tahiti, rejoignez le port et votre bateau.

A l’opposé des croisières de masse, et différent des purs navires de croisière, l’Aranui est un cargo mixte : il accueille des voyageurs en leur offrant tout le confort moderne, mais il transporte aussi des marchandises entre Tahiti et les îles les plus éloignées de l’archipel des Marquises. L’Aranui occupe ainsi une place clé dans la vie des Marquisiens, lien essentiel avec le monde extérieur.

Une croisière unique des Tuamotu aux Îles Marquises

Une fois à bord, le vrai voyage peut commencer, une croisière de 12 jours parmi les îles les plus isolées et les plus préservées, pour découvrir une autre facette de la Polynésie française. Vous vous sentirez rapidement hors du temps, au rythme de la navigation et de la douceur de vivre polynésienne.

Votre exploration démarre par l’archipel des Tuamotu puis l’Aranui rejoindra les Marquises et son chapelet d’îles perdues dans l’océan Pacifique : Ua Pou, Nuku Hiva, Ua Huka, Hiva Oa, Tahuata, Fatu Hiva. Puis retour vers Rangiroa puis Bora Bora, autant de noms évocateurs …

De magnifiques paysages qui ont enchanté Brel et Gauguin

Les paysages sont de véritables tableaux, changeants au fil des îles : des eaux cristallines bordées de plages de sable blanc, des cocotiers, des reliefs accidentés de montagnes avec des falaises et des pics, une végétation dense et d’épaisses forêts, l’enchantement des Marquises opère et vous invite à la détente et à la contemplation.

Ils sont nombreux à avoir eu un véritable coup de coeur pour l’archipel, tel Jacques Brel tombé amoureux de l’île d’Hiva Oa et de ses habitants, et bien sûr Paul Gauguin, dont l’œuvre a été profondément marquée par ces lieux et qui les a rendu célèbres à travers le monde. Tous deux reposent sur cette même île.

Rencontres et découvertes authentiques à chaque escale

Tout au long de votre croisière, l’Aranui passe d’escale en escale, et c’est à chaque fois l’occasion de partir pour de nouvelles excursions : découvrir des villages authentiques, faire une marche pour rejoindre un sommet offrant un panorama époustouflant sur une baie, partir en 4×4 à la découverte d’une île, visiter un centre d’artisanat marquisien, s’immerger dans l’atmosphère d’un marché, visiter une église construite par le Vatican, admirer des vestiges archéologiques tels que les tikis, ces statues de pierre chargées d’histoire, …

A chaque escale, c’est aussi l’occasion de rencontrer les habitants chaleureux et accueillants des Marquises, de découvrir leur mode de vie, leur cuisine, et de vous plonger dans leur culture très riche et vivante, distincte de celle des Tahitiens : danses et chants traditionnels (comme ceux qui vous seront réservés pour vous accueillir à votre arrivée au quai de Hakahau), artisanat aux multiples facettes, tel que les bijoux en bois, les statues de tiki, les tissages colorés ou les pirogues sculptées.

Une croisière aux Îles Marquises, une expérience exceptionnelle pour découvrir l’un des archipels les plus éloignés au monde, un coin de paradis authentique à la beauté préservée …

📸 © Monster4711 / Flickr

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Récit d’un voyageur dans l’âme, en Ouzbékistan




Partir à la découverte de l’Ouzbékistan

C’est un souvenir voyageur un peu particulier qu’on avait envie de partager avec vous, celui de Didier, qui aborde le voyage et sa découverte du pays et de ses habitants avec beaucoup d’humilité et d’ouverture. Un état d’esprit idéal pour rencontrer l’Autre, et vivre de beaux moments …


Réaliser le rêve de voir Samarcande …

« La genèse de ce voyage, c’est que lors d’une discussion avec une amie sur l’endroit où chacun rêvait d’aller pour un prochain voyage, on avait tous les deux cité Samarcande, qui nous évoquait la Route de la Soie, les contes des mille et une nuits, Marco Polo, … Alors on a pris la décision de partir en Ouzbékistan.

La vie malheureusement a fait que cette amie est décédée, et moi j’ai tenu à faire ce voyage tout seul, comme un pèlerinage d’amitié et pour réaliser ce rêve de voir Samarcande

Je ne suis pas attiré par les voyages en groupe et c’est la première fois que je faisais appel à un voyagiste. Je voulais partir seul et j’ai choisi une formule avec chauffeurs et guides pour découvrir la destination.

Ecarter les aprioris pour découvrir une autre culture

Avant chaque voyage, je m’efforce de « passer un coup de Blanco » sur mes éventuelles représentations et aprioris. Quand j’arrive quelque part, je suis telle une éponge, je me laisse imprégner de ce qui se présente, pour accueillir les différentes expériences qui s’offrent à moi, découvrir une autre culture, un autre mode de vie.

Prendre les gens comme ils sont, sans jugement, c’est pour moi une question de respect. La dimension humaine est très importante, je reste humble et curieux par rapport à ce que je ne connais pas, et par rapport aux gens que je rencontre.

En voyageant seul, hors d’un groupe, je pense que ça m’a permis d’être plus disponible aux rencontres avec les habitants Ouzbeks. De nombreuses personnes m’ont abordé pendant le voyage pour me demander de poser avec eux en photo : des adolescents, des femmes voilées, des pèlerins, j’étais désarçonné au départ, peut être que mon look longs cheveux blancs et barbe blanche les interpellait ! Aujourd’hui je dois me trouver dans une cinquantaine d’albums photos en Ouzbékistan !

Un peuple chaleureux, et des guides francophones de qualité

J’ai découvert un peuple chaleureux, souriant. Et puis j’ai eu 4 guides francophones au fil de mon séjour et des régions traversées, et ça a rendu ce voyage encore plus riche grâce à nos échanges, ça m’a permis d’avoir 4 types de réponses à mes questions sur le pays, la vie des habitants, les influences culturelles et politiques, …

Rien à voir avec le fait de voyager seul et de lire moi-même un guide papier pour m’informer. Avoir 4 guides successifs « pour moi », c’est 4 visions différentes qui se sont complémentées, plutôt qu’un seul point de vue, aborder librement toutes les questions qui me venaient, et me laisser guider, embarquer par le guide … c’était superbe, vraiment !

« Vous n’êtes pas un touriste, vous êtes un visiteur »

J’ai en particulier eu une relation privilégiée avec Ilhom, mon premier guide qui m’accompagnait de Samarcande à Katta Langar, un petit village dans les montagnes. J’ai apprécié sa culture générale, sa connaissance de l’histoire de son pays, il m’a énormément appris et on a eu des échanges très très riches. On a vraiment sympathisé, ça m’a touché quand il m’a dit « vous n’êtes pas un touriste, vous êtes un visiteur ».
Une belle rencontre qui se poursuit : on est resté en contact et d’ailleurs à mon retour, je lui ai envoyé un livre sur l’Ouzbékistan, sur un sujet assez pointu qu’on avait abordé pendant nos longues discussions.

A Boukhara j’ai eu comme guide Bekzod, beaucoup plus jeune mais très prévenant et disponible ; à Tachkent, c’était une guide charmante. Enfin à Khiva, c’était Aman, septuagénaire comme moi : un soir, il m’a proposé un changement de programme, ma soirée dans un restaurant s’est transformée en soirée chez l’habitant, avec des amis à lui ! Et j’ai passé une très bonne soirée !

S’imprégner de l’atmosphère de Boukhara

Dans ce voyage à la découverte des splendeurs du pays, j’ai pu à Boukhara avoir un après midi libre pour moi. Après m’être offert une pause dans un hammam, j’avais envie de me perdre dans la ville, je me suis posé sur un banc près de la statue du philosophe Nasreddin Hodja où plein de familles étaient là, à se prendre en photo. J’ai pu échanger avec l’une d’elle, et je me suis fait des potes ! J’ai passé 1/2H avec eux, ils m’ont même invité à passer la soirée chez eux.

Puis au gré de ma balade, je suis tombé sur une démonstration de fitness sur le parvis d’une madrasa de Boukhara, avec des jeunes faisant de la zumba ! Un moment un peu improbable mais festif, avec une foule bigarrée, des jeunes vêtus à l’européenne, d’autres en tenues traditionnelles, des « vieux » comme moi, des familles, très peu de touristes, tout ce petit monde contemplait ce spectacle et j’ai aimé partager ce moment, tout ça au pied de cette médersa à la façade magnifique.

Moment suspendu dans le désert, aux forteresses Kalia

L’étape suivante m’amenait à Khiva, et son décor digne des mille et une nuits, avec des beautés architecturales comme le minaret Kalta Minor recouvert de faïences bleu-vert ou la mosquée Djouma et ses colonnes de bois du 18e.

Et je garde un souvenir à part de ma découverte des forteresses Kalia, en plein désert. J’ai rejoint la forteresse sans mon guide, et je me suis retrouvé vraiment tout seul, sans autre visiteur, c’était superbe. Ça m’a permis de vivre quelque chose d’intense dans ces ruines, cette forteresse de glaise et de brique, un moment vraiment fort …

Juste ouvrir mes oreilles, mes yeux, prêt à recevoir…

J’ai fait la découverte d’un pays magnifique, avec une dimension humaine qui m’a beaucoup touché.
C’est un voyage avec un rapport qualité/prix, selon moi, exceptionnel … Je serais parti sans guide, je ne serais pas revenu avec autant de richesses, j’en suis persuadé …

Je n’avais à me préoccuper que d’ouvrir mes oreilles, mes yeux, prêt à recevoir. C’est un luxe énorme !  »


Si notre voyageur vous a donné envie de vivre à votre tour cette expérience, découvrez notre programme Merveilles ouzbèkes


© Crédit : Merci à Didier Blanleuil pour ses photos

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Nouvelle-Zélande : itinéraire à travers les légendes des deux îles




Direction la Nouvelle-Zélande et ses deux îles, ses grands espaces, ses paysages spectaculaires combinant montagnes volcaniques, geysers, forêts, glaciers, plages et lagons. Votre voyage en terre néo-zélandaise vous permettra aussi de faire connaissance avec la culture maorie et ses nombreuses légendes, à découvrir au fil de votre itinéraire.


📌 Le lac Tekapo

Ce lac de l’île du Sud est célèbre pour ses eaux d’un surprenant bleu turquoise et la charmante petite Église du Bon Berger qui se dresse sur ses rives. Un cadre idyllique, surtout en novembre-décembre, lorsque les lupins sauvages qui bordent le lac atteignent leur pleine floraison, formant un magnifique champ de fleurs roses et violettes.

A la nuit tombée, vous découvrirez ici l’un des plus beaux ciels étoilés du monde, préservé de toute pollution lumineuse et d’une grande pureté. C’est probablement la nuit où vous verrez le plus d’étoiles et d’étoiles filantes de toute votre vie, faites un vœu !

📌 Le Milford Sound

Parmi les merveilles naturelles de l’île du Sud, le Milford Sound est l’un des fjords les plus spectaculaires de Nouvelle-Zélande, avec ses falaises abruptes plongeant dans des eaux profondes et sombres. Pour le rejoindre, empruntez la Milford Road depuis Te Anau : l’une des plus belles routes du pays, encadrée progressivement par des montagnes de plus en plus hautes et de plus en plus proches. Et poursuivez avec une croisière dans le fjord, l’œil rivé sur les reliefs et les nombreuses cascades qui en émergent.

Une légende maorie raconte que ce fjord a été créé par Tu Te Raki Whanoa, un être surnaturel à qui les dieux avaient donné la mission de construire des ports et des voies navigables dans ces montagnes. Il a alors sculpté plusieurs vallées et fjords dans la région des Fjordlands. La beauté de Milford Sound, son 16e fjord, est considérée comme l’aboutissement le plus parfait de son travail.

📌 Le parc national d’Abel Tasman

Situé à l’extrémité nord de l’île du Sud, le parc national d’Abel Tasman est réputé pour ses magnifiques plages de sable doré, ses eaux turquoises et ses forêts luxuriantes. C’est le paradis pour les randonneurs avec son chemin qui longe la mer de Tasman et pour les amateurs de kayak ou de paddle, qui croiseront peut-être dauphins et otaries.

Au sud du parc se trouve une curiosité naturelle, Split Apple Rock, le rocher de la pomme tranchée, une grosse roche arrondie qui semble avoir été tranché en deux. La légende dit que le rocher a été fendu par deux dieux qui se disputaient sa possession. Ils utilisèrent alors leur immense force divine pour le briser en deux.

📌 Cape Reinga

Tout au nord, à la pointe de l’Île du Nord, s’élève le Cape Reinga. Un lieu isolé, calme, accessible par une route peu fréquentée qui traverse la nature intacte de cette région et vous mène jusqu’à un phare qui domine l’océan et vous offre une vue spectaculaire. C’est précisément là que se rencontrent les eaux de la mer de Tasman et celles de l’océan Pacifique, et vous pourrez vraiment voir les nuances de couleur et de courant.

Prenez le temps de vous imprégner de l’atmosphère de ce lieu, terre sacrée pour le peuple Maori. A la pointe du Cape Reinga se trouve un pohutukawa, un arbre vieux de plus de 800 ans. Selon l’histoire orale maorie, les esprits des Maoris décédés sautent de cet arbre dans l’océan pour entreprendre leur voyage vers Hawaiki, l’au-delà…

📌 Les grottes de Waitomo Cave

Les grottes de Waitomo Cave, au sud d’Auckland sont un incontournable de votre voyage dans l’île du Nord. Vous pourrez les explorer à pied, entre formations calcaire, stalactites et stalagmites, mais l’une des 3 grottes vous réserve en plus un phénomène naturel unique au monde : embarquez pour un tour en bateau qui vous mènera au cœur des galeries.

Là vous attend un spectacle lumineux étonnant qui laisse émerveillé : des milliers de vers luisants brillent, une multitude de points luminescents formant comme un ciel étoilé dans la grotte. Plusieurs des guides accompagnateurs sur cette visite sont des descendants directs du chef Maori qui a découvert la grotte à l’origine, il y a 120 ans. Ils vous raconteront l’histoire de ces grottes et les légendes qui leur sont associées …


Que vous soyez passionné de randonnées et d’activités de plein air, amateur de paysages à couper le souffle ou curieux de découvrir une culture d’une grande richesse, et si on vous emmenait à l’autre bout du monde ?

📸 © Bernard Spragg. NZ – Flickr

Paysages spectaculaires de Ninh Binh, la baie d’Halong terrestre




Si on vous dit Vietnam, vous penserez probablement aux étendues de rizières ; à Ho-Chi-Minh-Ville, l’ancienne Saïgon ; aux paysages mythiques de la baie d’Halong ; au riche patrimoine architectural de l’époque coloniale ; aux pagodes bouddhistes ou encore à la circulation chaotique (à nos yeux !) des vélos et autres 2 roues !
Mais connaissez-vous la province de Ninh Binh ?


A la découverte de la Baie d’Halong terrestre …

Cette région est surnommée la Baie d’Halong terrestre et c’est l’un des paysages les plus spectaculaires du Vietnam, une merveille naturelle ! Au point de faire partie du patrimoine mondial de l’Unesco depuis une dizaine d’années.

Dans votre itinéraire, cette étape vient se glisser entre Hanoï et la célèbre baie d’Halong, qui s’étend dans le golfe du Tonkin, en mer de Chine.

Imaginez-vous des montagnes calcaires imposantes qui s’élèvent entre rizières et petites rivières. Un vert intense et profond domine : celui de la végétation qui recouvre ces grands pics karstiques en nombre, à la silhouette si particulière ; celui des rizières verdoyantes et la couleur des eaux qui reflètent les reliefs…

Glisser sur les canaux au rythme des rameuses vietnamiennes

La meilleure façon d’explorer la région et de s’imprégner de son atmosphère est de rejoindre l’embarcadère du village de Tam Coc et de partir en barque dans les canaux, entre les rizières, à la découverte des lieux, dans des petits bateaux à rames menés par des Vietnamiennes avec beaucoup de dextérité … souvent avec leurs pieds !

Le tour se fait paisiblement, en glissant au ras de l’eau, encadré par ces pitons impressionnants qui se dressent de chaque côté. Vous passerez parfois par des grottes, ou sous des formations rocheuses qui vous feront baisser la tête. Les paysages sont impressionnants, pittoresques et d’une grande beauté …
Notre conseil : n’hésitez pas à faire cette balade tôt le matin ou en milieu d’après-midi, vous profiterez alors des meilleures conditions pour faire votre visite plus au calme et apprécier la sérénité des lieux.

En vélo dans la campagne de Ninh Binh

Si vous avez envie de voir la baie d’Halong terrestre sous une autre facette, louez des vélos et partez pour une balade dans la campagne authentique, parmi les rizières. Parcourir ce décor magnifique, traverser des villages, voir la vie quotidienne des habitants, cela fera certainement partie des moments délicieux de votre voyage …

La pagode Bai Dinh, l’un des sanctuaires les plus sacrés du Vietnam

Dans la région de Ninh Binh, vous pourrez aussi découvrir un lieu de culte majeur à Gia Sinh, la pagode Bai Dinh. C’est le plus grand complexe bouddhiste d’Asie du Sud-Est, avec une nouvelle pagode composée de plusieurs temples et une pagode millénaire construite dans des grottes, en 1136.

Les bouddhistes sont nombreux à faire un pèlerinage dans ce sanctuaire, l’un des plus sacrés du Vietnam, qui est également la pagode des superlatifs : on y trouve la plus grande cloche en cuivre, les 3 plus gros Bouddha de cuivre, mais aussi deux couloirs abritant 500 statues ainsi qu’un étonnant stupa de 13 étages, le dernier étage abritant les reliques du Bouddha.

Quelle saison pour découvrir la baie d’Halong terrestre

Pour voyager au Vietnam, on vous conseille la saison sèche, de novembre à avril. Mais si vous découvrez la Baie d’Halong terrestre durant la saison humide ou sous une météo plus capricieuse, c’est une autre expérience qui s’offrira à vous : les reliefs sont souvent enveloppés d’une brume qui donne un aspect mystérieux au paysage, les pics se devinent à peine, émergeant du brouillard au fil de votre balade.
Un moment hors du temps !

La baie d’Halong terrestre, probablement l’un des paysages les plus exceptionnels de votre voyage au Vietnam…

📸 © Constant Loubier, unsplash

Croisière Australis au « bout du monde », en Terre de Feu




Embarquez pour un voyage unique au « bout du monde », que peu ont réalisé …

Cap sur la Terre de Feu, cet archipel à l’extrême sud de l’Amérique du Sud, entre Argentine et Chili. Partez sur les traces des grands explorateurs et vivez une expérience inoubliable à travers les fjords, les glaciers et les îles inhabitées : c’est le programme de votre croisière Australis à bord d’un bateau d’expédition, la première partie de votre voyage en Patagonie


5 jours d’exploration sur le navire d’expédition Australis

Après votre arrivée à Buenos Aires, direction Ushuaia, la ville la plus australe au monde, pour rejoindre votre navire. Un bateau grand mais à taille humaine, adapté à la navigation dans les fjords de la région. Après le traditionnel cocktail de bienvenue, vous ferez connaissance avec le capitaine et son équipage, avant de lever l’ancre.
Vous voilà partis pour 5 jours d’exploration en Terre de Feu, reliant Ushuaia à Punta Arenas au Chili !

A la découverte des espaces sauvages et de la faune patagonienne

Les espaces vierges et sauvages qui s’offrent à vous sont exceptionnels, les terres australes sont en effet parmi les plus beaux paysages de la planète : montagnes, canaux, glaciers millénaires, fjords vertigineux.

Une nature intacte et rude qui sert d’habitat à la faune patagonienne que vous aurez l’occasion d’observer, au fil de l’eau : des manchots de Magellan, des colonies de lions de mer, des dauphins australs et, avec un peu de chance, des baleines. Ainsi que de nombreux oiseaux marins tels que les cormorans et les albatros.

Rejoindre le Cap Horn, le « bout du monde » pour tous les marins

Votre croisière vous mène sur les sites phares de la Terre de Feu, mêlant temps de navigation et excursions à terre : le canal Murray et la baie Nassau, le célèbre détroit de Magellan, et bien sûr le Parc National du Cap Horn, lieu légendaire pour tous les marins de la planète, connu comme étant le « bout du monde ».
Vous aurez peut-être même la chance de débarquer sur l’île Horn et de grimper les 160 marches qui mènent au promontoire si votre capitaine confirme que les conditions météo sont réunies pour permettre le transfert avec votre zodiac !

Entre observations, sorties zodiac et marches

Les expériences se multiplient durant les 5 jours : pénétrer dans les fjords pour vous approcher des glaciers ; prendre un zodiac pour mieux observer une colonie de manchots ou pour débarquer et faire une marche à travers une forêt primaire de hêtres de Magellan, jusqu’au pied d’une impressionnante cascade glaciaire ; s’arrêter dans la baie Wulaia pour une randonnée jusqu’à un point de vue sur le somptueux paysage de la baie ; débarquer sur l’île Magdalena, autrefois l’étape d’approvisionnement obligatoire des anciens navigateurs et explorateurs …

Le spectacle est tout autour de vous, en empruntant le canal de Beagle, surnommé l’avenue des glaciers. Un spectacle tant visuel que sonore, en entendant les imposants glaciers grincer, craquer, et parfois, dans un grand fracas, voir un morceau de la paroi de glace s’effondrer !

Richesse du cycle de conférences et confort d’un hôtel haut de gamme

Tout au long de la croisière, des conférences sont données par des guides experts sur la flore, la faune, la glaciologie, l’histoire de la région et des explorateurs qui l’ont sillonnée … Des connaissances qui viennent enrichir votre expérience et la beauté des observations.

Puis le soir venu, après avoir savouré la délicieuse cuisine proposée par les équipes, retrouvez le confort de votre cabine pour la nuit, pendant que le navire poursuit sa navigation. Avant d’admirer au petit matin les premières lumières du jour dans ces paysages immenses et fabuleux, changeants au gré de la météo…

Poursuivre le voyage sur les lieux emblématiques de Patagonie

A votre arrivée au port de Punta Arenas, la fin de votre croisière annonce le début de votre découverte des terres brutes de Patagonie et de ses sites emblématiques.

Le parc national Torres del Paine est l’un des joyaux de cette région, entre la Cordillère des Andes et la steppe de Patagonie. Ses montagnes granitiques, ses glaciers, ses forêts et ses lacs turquoises en font un véritable paradis pour les amateurs de randonnée et de photographie.

Puis direction le parc national Los Glaciares qui abrite certains des glaciers les plus spectaculaires au monde. Le Perito Moreno est sans doute le plus impressionnant, avec ses 60m de hauteur et ses 5 km de large. Un paysage cinématographique que vous pourrez admirer depuis les passerelles aménagées pour faciliter son observation.

Entre croisière d’expédition unique et paysages à couper le souffle, ce voyage vous réserve une expérience inoubliable à la découverte des merveilles de la Patagonie, en Terre de Feu.
Pour ceux qui ont eu la chance de le réaliser, c’est d’ailleurs souvent le voyage d’une vie

📸 © Vincent Etter / unsplash

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Réaliser le safari de ses rêves dans le delta de l’Okavango




Réaliser le voyage de ses rêves … C’est ce que Sandrine, une amoureuse de l’Afrique, a pu concrétiser en avril dernier en nous confiant son projet de safari authentique au Botswana.
Et le moins qu’on puisse dire, c’est que la réalité a dépassé le rêve !


Un safari en 3 temps au Botswana

« Ça n’était pas mon premier voyage en Afrique, j’avais déjà eu l’occasion de voir les chutes Victoria et d’aller à Chobe et j’avais envie cette fois de me concentrer sur le delta de l’Okavango, et de faire ce voyage à la façon des safaris d’antan, avec un programme sur mesure et en prenant le temps.

Nous n’avions prévu que 3 étapes, dans 3 camps pour pouvoir vivre des expériences différentes.
Dans le premier camp, situé entre la célèbre réserve de Moremi et la concession de Khwai, les éléphants et hippopotames étaient juste devant, je pouvais les voir et les entendre depuis ma terrasse. Nous avons fait plusieurs safaris en 4×4 et pu voir beaucoup d’animaux là-bas.

Notre deuxième camp, splendide, était lui dans la région de Panhandle, dans le delta de l’Okavango. Tout y est construit en hauteur, avec des passerelles en bois pour circuler, il était splendide ! L’environnement du delta se prête aux safaris sur l’eau, à un autre rythme et avec d’autres observations, plutôt des crocodiles, hippopotames et oiseaux. Lors de notre première sortie en bateau à moteur, on a eu la chance de voir une famille d’éléphants, avec des petits. Ils n’étaient visiblement pas habitués à voir des humains, l’éléphante matriarche a même fait mine de charger, en signe de défense.

Visiter l’orphelinat Elephant Havens dans le delta de l’Okavango

Notre rêve était de rendre visite à une organisation locale de préservation de la faune qu’on avait repérée, l’orphelinat Elephant Havens, dont la mission est de recueillir des éléphanteaux orphelins pour leur apporter les soins quotidiens nécessaires jusqu’à ce qu’ils soient prêts à être réintroduits dans la nature.

Ce matin-là, Luke, un pilote anglais, nous attendait donc pour nous transporter à l’orphelinat, les petits avions Cessna ou hélicoptères étant le principal moyen de déplacement dans le delta. Une région vraiment plate, mais qui offre une palette de verts incroyable avec des arbres, des papyrus, des marécages, des nénuphars, des algues… Vu d’avion, un vrai tableau ! Après un survol des magnifiques paysages du delta, deux des fondateurs de Elephant Havens nous ont accueilli à notre arrivée. Boago un Botswanais et Debra, une Américaine passionnée depuis toujours par l’Afrique et la protection des éléphants.

Découvrir l’histoire des éléphanteaux de l’orphelinat

La fondation Elephant Havens reçoit les visiteurs sur des créneaux bien définis, et on a eu le bonheur de pouvoir rencontrer 7 de leurs petits pensionnaires rescapés, ceux âgés de moins de 5 ans.
On nous a raconté l’histoire de chacun, ainsi que le protocole bien précis suivi par la fondation pour les opérations de sauvetage, lorsqu’on leur signale un petit isolé. Ils sont alors pris en charge par une équipe de soigneurs dévoués, qui leur donnent un biberon toutes les 3 heures, 24h sur 24, ils ont vraiment du mérite !

Lorsque les éléphants ont 5 ans, pour les acclimater progressivement, l’équipe les fait alors passer dans un espace beaucoup plus vaste toujours sans prédateur mais sans aucune interaction humaine. Et au bout de 5 autres années, ils les relâchent totalement dans la nature.

Donner le biberon aux bébés éléphants puis boire du champagne !

On a pu passer un long moment avec ces petits éléphants, ils sont rigolos à observer, on retrouve le comportement des enfants et leur façon de tester les adultes ! Puis on a eu l’occasion de participer au moment du biberon, ils sont tous arrivés en courant vers les soigneurs, c’était extraordinaire !

Après ces moments magiques, au retour, nous avons eu la surprise que notre pilote fasse un stop en plein milieu de la savane, pour nous offrir un verre de champagne : on s’est retrouvé au pied d’un immense baobab, en plein milieu de nulle part, un moment inoubliable ! Bref une journée mémorable qui s’est terminée sur l’eau pour le coucher de soleil, vers 18H comme tous les soirs. Un rituel obligatoire, toujours différent et splendide !

Suivre la vie d’une femelle léopard et son petit 3 jours d’affilée…

Enfin dans notre dernier camp, on a eu la chance d’avoir un guide ayant une connaissance assez hallucinante, c’était un vrai « tracker » expérimenté qui savait parfaitement identifier les traces, il connaissait très bien par exemple la composition de 2 clans de lions, et les événements qui leur étaient arrivés.

En restant 3 nuits au même endroit, ça nous a permis de faire 4 journées de safaris en 4×4, et d’observer plusieurs fois les mêmes animaux : l’un des clans de lions ou encore une femelle léopard avec son petit qu’on a vu 3 jours d’affilée. C’est la première fois que je faisais cette expérience, j’ai eu l’impression de vivre un reportage de la BBC en retrouvant les animaux et en suivant leur vie jour après jour, ce qui nous a permis de rentrer dans leur histoire, c’était assez extraordinaire…

Ne se préoccuper de rien, et profiter de ce voyage inoubliable

Ce que nous avons également beaucoup apprécié durant ce voyage avec Terres Lointaines, c’est de n’avoir eu aucune préoccupation logistique !
Dès notre arrivée à l’aéroport de Maun, nous avons été pris en charge de suite, et nous n’avons même pas eu à enregistrer nos bagages. D’ailleurs nous n’aurons plus à nous occuper de nos bagages ni à montrer nos passeports jusqu’au jour de notre retour. Et puis la coordination entre les camps, les vols avec les Cessna… C’est très appréciable, nous ne nous sommes occupés de rien et c’était très reposant !

Bref, un voyage vraiment inoubliable ! »

© Crédit : Merci à Sandrine Gardette pour ses photos

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A la découverte de Pushkar, ville sainte et lac sacré




Direction la ville sainte de Pushkar, au Rajasthan

Après des villes plus grandes, plus fourmillantes et trépidantes en Inde du Nord, changement d’atmosphère en arrivant à Pushkar : entourée de collines arides et de désert, cette petite ville paisible s’étire sur les rives du lac du même nom.


Le temple Brahma, haut lieu de pèlerinage pour les hindouistes

Pushkar signifie en hindi « lotus bleu » : à son origine, la légende raconte que les dieux lâchèrent un cygne portant un lotus dans son bec, qu’il devait laisser tomber à l’endroit où Brahma devrait procéder à un rituel hindou. C’est justement à Pushkar que le lotus est tombé, créant le lac.

C’est l’un des rares lieux en Inde où l’on trouve un temple dédié à Brahma, Dieu créateur de l’univers, et c’est devenu un haut lieu de pèlerinage pour les hindouistes et la communauté sikh. Le temple Brahma sera donc un incontournable de votre visite de la ville, tout comme le temple Shri Rama Vaikuntha consacré à Vishnu, à la façade richement décorée d’innombrables statues.

Tout comme Varanasi, la mythique Bénarès, la ville sacrée de Pushkar est célèbre pour ses innombrables temples (plus de 400 !) au bord du lac, et pour ses 52 ghats qui descendent dans les eaux sacrées. C’est par ces séries de marches que les pèlerins accèdent au lac Pushkar Sarovar pour se baigner et réaliser leurs rituels afin de se purifier et libérer leurs âmes de leurs péchés. Et également déposer leurs offrandes, qui attirent en retour de nombreux pigeons ainsi que les vaches qui déambulent librement…

A Pushkar, l’une des plus grandes foires au chameaux du monde

La ville est particulièrement fréquentée en octobre-novembre, pendant « Kartik Poornima », au moment où se tient un événement annuel, la foire de Pushkar consacrée aux chameaux et au bétail. C’est l’une des plus grandes foires aux chameaux du monde, fréquentée par les éleveurs de tout le pays qui se réunissent pour vendre et échanger leurs animaux, ainsi que des buffles et chevaux.

Entre 10 000 et 20 000 bêtes y sont échangées ou vendues, après avoir été présentées parées de leurs plus beaux atours : colliers de fleurs, bijoux, pompons multicolores…

La foire Pushkar Mela prend des allures de festivals avec de nombreuses activités complémentaires au commerce de chameaux : des compétitions de danses et de musiques traditionnelles, des courses de chameaux, mais aussi d’autres animations : charmeurs de serpents, match de cricket d’exhibition, ou concours tels que le « matka phod« , la « moustache la plus longue » pour récompenser la plus belle moustache parmi les chameliers arborant fièrement le résultat de longs mois d’entretien !

Se laisser porter par l’atmosphère de Pushkar

Cette foire de renommée mondiale qui se tient en novembre attire des milliers de personnes, y assister est une opportunité unique de vivre une expérience culturelle vous permettant de découvrir une tradition ancrée dans la vie des habitants de la région.

C’est aussi un temps fort pour les pèlerins qui se pressent en nombre dans la petite ville et sur les ghats, pour procéder à des bains dans les eaux sacrées.
L’occasion de scènes hautes en couleurs : les murs blancs des bâtiments longeant le lac tranchant avec les saris et turbans aux couleurs vives des Indiens qui se pressent sur les ghats. Et l’occasion d’être témoin de la ferveur et la spiritualité qui se dégage du lieu.

Alors profitez-en pour faire un tour du lac et vous laisser porter par cette atmosphère …

📸 © Andrey Stekachev – Flickr

Concrétiser un rêve face au Kilimandjaro …




Lorsqu’on rêve d’une scène de safari emblématique et qu’elle se réalise …

Après le lancement de notre nouvelle destination, le Kenya, retour sur le souvenir de voyage de notre conseillère Sophie, partie récemment dans ce pays…


Une scène emblématique dans le parc d’Amboseli…

« C’était pour moi une première expérience, la découverte du Kenya mais aussi la découverte du voyage safari.
L’image que j’en avais, c’étaient ces grandes plaines ponctuées d’acacias à la silhouette reconnaissable, et le soir, des couchers de soleil mémorables sur des paysages de savane. Et ça s’est révélé exactement comme ça, c’est le décor du Roi Lion !

Ce voyage de repérages était pour nous l’occasion de rencontrer nos partenaires locaux sur le terrain et de faire le tour des hébergements sélectionnés pour nos voyageurs. Nos journées étaient denses, avec des départs matinaux pour aller visiter des hôtels et lodges, mais sur la route, on en profitait pour faire des petits safaris et observer la faune des parcs ou réserves que nous traversions.

Ce que j’espérais vraiment, c’était de vivre une scène emblématique dans le parc national d’Amboseli : depuis ce parc kenyan situé à la frontière avec la Tanzanie, on a une vue imprenable sur le Mont Kilimandjaro, la plus haute montagne d’Afrique qui domine la région du haut de ses 5895 mètres.
Le parc abrite une faune très riche, girafes masaï, lions, zèbres, gnous, ainsi qu’une population de plus de 1600 éléphants.

Le Kilimandjaro sous les nuages

Ce jour-là, on avait fait une sortie bateau sur le lac Naivasha puis on a pris la route pour rejoindre le parc national d’Amboseli, après avoir fait un crochet par Nairobi.
En arrivant dans ce parc, mon rêve était de voir des éléphants avec en toile de fond, le Kilimandjaro que j’espérais voir découvert, ce qui n’est pas évident car nous y étions pendant la saison humide et les sommets sont généralement masqués par les nuages. On n’avait qu’une nuit sur place donc pour vivre ce moment, ça ne pouvait être que ce soir-là ou alors tôt le lendemain matin avant de repartir.

Or la journée avait été très longue et la nuit tombe tôt, vers 18h-18h30. Avec notre programme de visites, on allait arriver tard, juste avant le coucher du soleil. La probabilité était faible que tout se combine parfaitement, les nuages qui se dégagent, les éléphants qui passent, le Kilimandjaro visible…

Les éléphants vont bientôt traverser …

En arrivant ce soir-là, on a pu faire un petit bout de safari mais le ciel était tout couvert. C’est là que notre chauffeur-guide nous a donné cette indication surprenante : « les éléphants vont bientôt traverser, il faut attendre un peu avant 18H et si on commence à voir le sommet du Kilimandjaro se découvrir légèrement, alors vous allez pouvoir le voir. Si le ciel ne se dégage pas à ce moment-là, ce sera raté pour ce soir ». Donc grosse pression en espérant pouvoir vivre ce moment…

Et on a eu une chance incroyable ! Le ciel s’est dégagé petit à petit, on a commencé à voir les neiges éternelles du sommet, et au fur et à mesure, le Kilimandjaro nous est apparu !
Nous étions dans notre 4×4 sur la piste, avec le mont à droite, et un troupeau d’éléphants sur notre gauche, des adultes et de nombreux bébés, car nous étions là après la saison des naissances qui a lieu entre novembre et janvier.
Notre chauffeur-guide nous avait expliqué : pendant la journée, les éléphants sont du côté des marais et marécages présents dans le parc, et aux alentours de 18H, au coucher du soleil, ils ont l’habitude de traverser la route en direction du Kilimandjaro pour rejoindre des zones plus sèches où ils passent la nuit.

On a alors assisté à un spectacle magnifique : voir ce troupeau d’une vingtaine d’éléphants, adultes et bébés, traverser devant nous en une file et rejoindre l’autre côté, avec en décor les reliefs et sommets enneigés dégagés. Tout ça sous une très belle luminosité, avec les rayons du coucher du soleil sur les éléphants, le contraste avec les nuages sombres, le Kilimandjaro en toile de fond, la savane et les acacias.
Le temps s’est arrêté, la scène était grandiose, on a eu le sentiment d’être les témoins d’un moment parfait… ».

📌 Mes conseils spécial Kenya

Prévoyez dans votre séjour kenyan une étape au lac Naivasha, pour pouvoir faire une expérience bien différente de celle des safaris que vous ferez au Masai Mara et au parc Amboseli. La balade en bateau vous permet de changer de rythme, de découvrir d’autres paysages, d’observer les nombreuses espèces d’oiseaux ainsi que les hippopotames présents dans le lac et de rejoindre Crescent Island où vous pourrez faire l’expérience d’un safari à pied.

Et surtout, n’oubliez pas d’emporter une paire de jumelles, indispensable pour observer au mieux la faune depuis votre 4×4 !

📸 © Sophie – Terres Lointaines

Découvrez nos programmes au Kenya



Invitation au voyage : le sultanat d’Oman …




Imaginez un pays où les montagnes imposantes rencontrent la mer, où les déserts de sable s’étendent à perte de vue, où les souks animés côtoient les mosquées décorées de somptueuses mosaïques. Bienvenue au Sultanat d’Oman, joyau préservé de la péninsule arabique !

Ce pays est une destination de voyage idéale pour les amoureux de la nature comme pour les amateurs de culture. Au-delà de l’incontournable Mascate, la capitale, on vous emmène découvrir 3 étapes omanaises, du nord au sud, qui vous donneront un aperçu de ce pays plein de contrastes.


📌 La péninsule de Musandam

A la pointe nord-est du sultanat d’Oman, la péninsule de Musandam offre une nature brute et des paysages exceptionnels, la végétation est rare et la roche omniprésente confère un aspect lunaire aux paysages arides.

Les montagnes dominent la région, les hautes falaises de roche calcaire viennent plonger à pic dans les eaux turquoises du golfe d’Oman. Des fjords spectaculaires s’enfoncent profondément dans les montagnes, on surnomme d’ailleurs cette région la « Norvège d’Arabie« .

La meilleure façon de découvrir les fjords est d’embarquer sur un dhow ou boutre, pour une croisière paisible au rythme de ces voiliers en bois traditionnels. Au cours de votre navigation, vous aurez sûrement la chance de voir des dauphins ; le site est idéal pour pratiquer la plongée en apnée et observer les poissons multicolores et tortues qui peuplent ces eaux…
Vous croiserez des villages de pêcheurs pittoresques, l’occasion d’avoir un aperçu de la vie locale et de rencontrer des habitants chaleureux et accueillants.

Votre itinéraire vous mènera jusqu’à Khasab, la principale ville de la région : située sur la côte, elle offre une vue panoramique sur le détroit d’Ormuz et est connue pour son imposant fort portugais du 17e siècle. Le pays compte en effet de très nombreuses fortifications, vestiges de l’époque de l’empire portugais.

📌 Le désert de Wahiba

Changement de paysages en rejoignant le désert de Wahiba : dunes à perte de vue dont certaines dépassent 100 mètres de haut, sable orangé fin comme de la soie, vous y croiserez des campements de bédouins nomades.

Pour profiter pleinement de la magie du désert, prévoyez de faire l’expérience d’une nuit en camp, l’occasion d’assister au coucher du soleil dans les dunes, puis à son lever. Moments de contemplation assurés !

Profitez-en pour faire une halte au nord des Wahiba Sands, au Wadi Bani Khalid, un des wadis les plus populaires du pays, ces grandes piscines naturelles aux eaux émeraudes où les locaux aiment se retrouver pour se rafraîchir entre amis ou en famille avec les enfants.

📌 Salalah et le Dhofar

Direction plein sud pour rejoindre la région du Dhofar : le dépaysement est au rendez-vous car c’est une ambiance tropicale qui vous accueille en arrivant à Salalah, capitale du gouvernorat du Dhofar, entre montagnes et eaux turquoises de l’océan indien.

La mousson annuelle, de juin à septembre, transforme la région en véritable oasis à la végétation luxuriante : cocotiers, bananiers ainsi que le trésor du Dhofar, l’arbre à encens, que l’on trouve uniquement dans cette région du monde. C’est d’ailleurs là qu’est née la mythique route de l’encens.
La tradition veut qu’on brûle l’encens matin et soir, des parfums qui vous suivront tout au long de votre périple omanais…

Le Dhofar regorge de richesses : l’impressionnante mosquée du Sultan Qaboos, le palais du Sultan, résidence de sa majesté, de nombreux sites archéologiques tels Al Balid ou les ruines de Sumhuram inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO.

L’autre trésor naturel, ce sont les plages magnifiques de la région, sable blanc immaculé tranchant avec les dégradés de bleus de la mer d’Arabie avec, parmi les plages les plus renommées, celles de Mughsayl et de Fazayah encadrées de formations rocheuses spectaculaires.

Oman, un nom évocateur de contrée lointaine, un pays authentique et préservé, encore confidentiel, qui a tout pour figurer sur votre liste de destinations à visiter !

📸 © Sultanat d’Oman

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Découvrir le Japon au printemps




Alors que notre mois de mai en France est riche en ponts (🤗) un autre pays est riche en festivités ce mois-ci : le Japon !

Tout démarre avec la Golden Week, une série de jours fériés les 3, 4 et 5 mai combinés à la fête nationale du 29 avril : c’est globalement LA semaine de vacances au Japon. Le pays se met alors en pause et c’est l’occasion pour les Japonais de prendre quelques rares jours de congés.
Pour nous voyageurs, il est préférable d’éviter cette période car les Japonais en profitent justement pour visiter leur pays et les sites touristiques les plus connus sont pris d’assaut.

Mais le printemps demeure bien sûr l’une des meilleures saisons pour découvrir le pays, et si vous projetez votre voyage au printemps 2024, ça pourra être l’occasion de vivre deux temps forts bien particuliers.

En mars-avril, célébrer Hanami, les cerisiers en fleurs

En mars-avril, vous aurez l’occasion d’assister à Hanami au moment de la floraison des sakura, les cerisiers japonais. Cet évènement très attendu annonce l’arrivée du printemps et est symbole de renouveau et de beauté éphémère.

C’est le moment où les fleurs s’épanouissent, recouvrant les cerisiers de pétales blanches et roses pâles, un spectacle beau et délicat que les Japonais adorent célébrer en se rendant dans les parcs pour les contempler durant leurs promenades, ou encore pour s’installer sous les cerisiers le temps d’un pique-nique dans une atmosphère joyeuse.
Une véritable tradition ancrée depuis des siècles, qui donne lieu à de nombreux festivals organisés dans tout le pays pour célébrer Hanami. Certaines villes mettent également des illuminations nocturnes en place pour mettre en valeur leurs cerisiers en fleurs.

Pour assister à ce spectacle aussi beau que fugace (il ne dure que quelques jours), c’est la nature qui définit le calendrier, dès mi-mars et variable en fonction des régions, la floraison démarrant d’abord dans le sud de l’archipel, au climat plus doux, pour progressivement remonter vers le nord.

Où voir la floraison des sakura, les cerisiers japonais

Si vous avez la chance de voyager au Japon à ce moment-là, certains lieux sont particulièrement conseillés :

A Tokyo, l’immense parc Ueno est l’un des endroits les plus populaires avec ses 1200 cerisiers, en particulier autour de son allée principale. Les berges de la rivière Meguro sont aussi un incontournable, les cerisiers bordent le canal créant une vue spectaculaire !

A Kyoto, le parc Maruyama est réputé pour son grand cerisier pleureur illuminé la nuit, créant une atmosphère magique. Des arbres qu’on retrouve au sanctuaire Heian-jingu (si vous avez vu le film Lost in Translation, l’une des séquences s’y déroule).

A Nara, le mont Yoshino concentre plus de 30 000 cerisiers, certains disent que c’est le meilleur endroit du Japon pour célébrer Hanami et contempler les sakura…

Le 15 mai, assister au festival Aoi Matsuri à Kyoto

Si vous préférez voyager en mai, après avoir laissé passer la Golden Week, c’est à un autre événement que vous pourrez assister à Kyoto, le 15 mai : le festival Aoi Matsuri.
Ce festival traditionnel est l’un des 3 plus importants de Kyoto, il redonne vie à l’époque impériale Heian, entre les 8e et 12e siècle, et rend hommage à deux sanctuaires Kamo.

Les origines du festival remontent aux rites pratiqués au 6e siècle pour apaiser les dieux et prier pour des récoltes abondantes. Depuis, la coutume est perpétuée de génération en génération.

Le Aoi Matsuri culmine avec le grand spectacle historique qui rassemble 500 participants revêtant les costumes traditionnels de l’époque Heian. La procession part du palais impérial de Kyoto, traverse la ville pour rejoindre le sanctuaire de Shimogamo puis se terminer au sanctuaire de Kamigamo, chaque étape étant associée à l’accomplissement de rites et offrandes.

Musique traditionnelle, hommes à cheval, somptueux kimonos, la procession est un véritable spectacle et la foule se presse sur le parcours pour venir admirer le cortège.

Qui serait tenté par la découverte du Japon au printemps ?

📸 © Patrick Vierthaler – Flickr

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